Nouveaux agencements entre mobilité, distance et proximité : de la nécessité de dépasser les représentations dominantes.
Dans cet article, nous proposons de revisiter la définition sociologique de la mobilité comme une « transformation de soi » pour en explorer l’actualité dans un monde où en dépit de représentations sociales fortes, la quantité de distance géographique que l’on franchit n’a souvent plus grand-chose à voir avec l’altérité rencontrée, comme le souligne John Urry dans son ouvrage Sociology beyond Societies, mobilities for the twenty first century (Urry, 2000). A travers cette mise à l’épreuve d’un terme aussi utilisé, nous souhaitons questionner ici la pertinence de certaines de nos représentations collectives relatives à la proximité et à la distance et les conséquences des décalages qu’elles sont susceptibles d’occasionner sur la fabrique architecturale et urbaine.
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