L’habitat suisse, y compris la mobilité induite, surconsomme les ressources, dépasse les limites écologiques et génère des résultats mitigés en termes de bien-être. Toute solution doit être holistique et réalisable en 20 ans, en utilisant les compétences et les technologies existantes. Principaux objectifs : réduire les GES de 95%, diminuer la pression sur la biodiversité et garantir l'accès à un logement de qualité pour tous. Utilisation de l'espace : excessive et inégale, la plupart des 17 millions de pièces étant vides la plupart du temps. Les espaces partagés peuvent réduire les besoins en espace d'au moins la moitié. Efficience énergétique : Seulement 1 % des bâtiments suisses sont de classe A, et les rénovations progressent trop lentement (0.8 % par an). Un moratoire sur la construction neuve avec redéploiement des travailleurs vers les rénovations permettrait d'atteindre presque 100 % de classe A en 14 ans. Mobilité : Des quartiers fonctionnels sont essentiels pour réduire l'excès de mobilité. L'ajout de quelques services essentiels pourrait rendre la plupart des quartiers fonctionnels et résoudre les problèmes de mobilité avec un minimum de ressources. Biodiversité : L'étalement urbain, la fragmentation des paysages et l'imperméabilisation des sols doivent être inversés. L’espace superflu (27 % de la surface) peut être déconstruit et les matériaux réutilisés. L'engagement des citoyens par la démocratie délibérative est vital, soutenu par des professionnels et une planification à plusieurs niveaux. Des tests volontaires dans les quartiers peuvent commencer dès aujourd'hui et guider des changements politiques plus larges.