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Abstract

Le regard que nous avons porté sur la ville et ses moyens de production dans l’énoncé théorique, Habiter, la nouvelle résistance, nous a montré qu’il n’existe pas de ville type ou de solution urbaine normalisée. Ces processus ont pour but de permettre le contrôle d’une pensée démocratique et participative. De ce constat est née l’envie de projeter un moyen de diffuser au sein d’un territoire, avec l’appui d’acteurs locaux, un message et de nouvelles pratiques en dehors d’un système qui s’autogère, dépassé par des outils de capitalisation et de gentrification que la pensée urbaine a elle-même mis en place. Il faut lutter contre cette angoisse qui rend « l’agir humain » captif. Il ne faut pas chercher une réponse formelle sur le territoire, mais fournir un outil de développement pérenne de transformation qui tend à entrevoir de nouvelles modalités de créations collectives. L’archipel de résistance fait suite à un processus d’observations et de discussions avec les acteurs locaux. Utilisant des lieux et des barges abandonnés sur le territoire de Saint-Denis promis à de grandes transformations, le projet est un réseau qui se déploie sur la Seine et réunit des programmes diversifiés, tant écologiques que culturels, au sein de barges rénovées en architectures flottantes au service des habitants. Le projet met en place à la fois un réseau humain, d’échange de savoir-faire, de connaissance scientifique, de force de travail et d’éducation qui seront à l’aune d’un rhizome résilient.

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