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Abstract

La période des Trente glorieuses a vu se démocratiser l’utilisation de la voiture, symbole de réussite sociale et, aujourd’hui, cause d'un désastre climatique. L’importance accordée à l’automobile se traduit dans la morphologie de nos villes. A Nyon, ancienne colonie romaine, la place Perdtemps témoigne de ce phénomène : ancien parc accueillant des rassemblements, des foires, elle est aujourd’hui une vaste surface asphaltée. Le projet répond à la demande, faite par la Municipalité il y a quelques années, de reconvertir le parking en plein air en parc et d’inclure divers programmes tels qu’une bibliothèque, un hôtel, des logements et une salle des congrès. L’intervention architecturale consiste alors à projeter différentes séquences organisées en système en vue de rendre le centre-ville plus sensible, social et identitaire. Basé sur des fondements écologiques et culturels, le parc est propice aux rencontres ou à la solitude, au jeu ou à la méditation… On peut s’y promener ou s’y perdre, y être heureux ou triste… Au sud, une nouvelle limite bâtie accueille divers programmes répondant aux demandes de la Municipalité. Les associations aujourd’hui présentes sur le site contribuent fortement à la socialisation du lieu. La place Perdtemps trouve alors une nouvelle identité, de nouveaux principes de composition et met en scène diverses séquences de vie.

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