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Abstract

Le béton est un matériau qui symbolise nombre d’ambivalences de notre monde actuel. S’il a permis de loger une multitude de personnes, de créer de grandes installations énergétiques et d’améliorer notre niveau de vie, il a aussi des impacts environnementaux considérables, parce qu’il favorise le mitage du territoire et produit d’énormes quantités de gaz à effet de serre. Nous avons choisi d’explorer un scénario où le béton serait utilisé avec une extrême parcimonie à même de provoquer une transformation profonde de notre territoire. Afin de mieux saisir certaines conséquences de ce choix, nous avons retenu le village de Möriken-Wildegg, dans le canton d’Argovie. Situé à proximité de gravières, de carrières et de lieux de production de ciment et de béton, il constitue un cas d’étude exemplaire. Notre recherche s’est organisée autour de deux prototypes qui permettent d’explorer comment des espaces urbains peuvent être requalifiés pour accueillir des modes de vie différents. Nous avons étudié les potentiels que le bâti existant peut offrir en termes d’extension, de réemploi et de réaffectation. Cette recherche a également nourri une vision plus large de ce que pourrait être un monde post-béton, un monde où de nouvelles tensions remettent en question l’utilisation même de ce matériau.

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