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Abstract

À partir de 1890, le développement du tourisme curatif entraîne la construction de nombreux sanatoriums. Les architectes recherchent alors un type de bâtiment particulièrement adapté aux besoins des patient·es atteint·es de la tuberculose : un plan rationnel, des façades sobres… L’hygiène et l’air sont au cœur des réflexions. La découverte d'un remède en 1943 met fin au développement de cette typologie architecturale. Les sanatoriums sont alors pour la plupart soit abandonnés, soit transformés en hôtels de luxe. De nos jours, en période post-pandémique, les problèmes de santé mentale et physique augmentent et certains besoins liés à l’habitat changent. On observe une tendance à vouloir vivre à la campagne et un désir de se reconnecter avec son environnement et la nature. La réhabilitation du preventorium Le Rosaire aux Sciernes d’Albeuve (Fribourg) permettrait, selon certains principes de la géobiologie, une autre appréhension de la santé en reconsidérant le rapport à la nature. Ainsi, le projet adapte les infrastructures héritées du sanatorium aux problématiques de santé contemporaines. En effet, le recours à la géobiologie comme outil de conception a pour but d'améliorer les qualités du bâtiment existant et de procurer un sentiment de bien-être aux résident·es. Le projet encourage les habitant·es du Rosaire à devenir protagoniste de leur processus de guérison. Le preventorium se transforme ainsi en un lieu de vie où l’on partage les espaces, les ressources ou encore certaines tâches ménagères. Cet espace sensible cherche à fournir aide et repos aux plus fragilisé·es par le biais de ses caractéristiques architecturales et des principes de la vie en communauté.

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