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Abstract

La structure en béton inachevée qui se dresse dans le quartier industriel de Sarkandaugava à Riga était censée être un centre pour le hockey. En 2007, la construction s’arrête en raison d’un manque de ressources économiques. Depuis, la forêt de colonnes de béton dort dans une prairie, parsemée de buissons, de petits arbres et de roseaux. Depuis des années, la ruine est là, dans cet état de transition, comme le sont les plans d’achèvement. Le projet des Jardins de Sarkandaugava révèle le potentiel de ce chantier gelé pour le mettre au service d’une utilisation publique. Il développe un scénario dans lequel des associations publiques reprennent le domaine, pour une durée limitée à cinq ans, afin d’y installer des jardins urbains. Des sentiers sécurisés traversent le bâtiment et les prairies marécageuses qui l’entourent pour ouvrir de nouveaux passages et points de vue. Le non-fini dialogue avec la végétation lorsque des jardins se déploient sur la surface à ciel ouvert de la plateforme de béton. Des interventions ponctuelles fournissent l’infrastructure nécessaire à la production et aux espaces communautaires. Le catalogue d’interventions exprime une vision personnelle dans la multitude des possibilités.

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