Abstract

Par leur situation aux franges de l’agglomération, les espaces périurbains se confrontent à de multiples enjeux spécifiques : émergence de dynamiques métropolitaines à grande échelle, interaction avec des paysages hétérogènes, reconnais-sance de caractéristiques locales, usage parcimonieux du sol, dépendance excessive à l’automobile et décarbonation des périphéries. Si plusieurs débats sont menés à grande échelle autour de ces thématiques croisées, certains lieux périurbains se révèlent déjà comme emplacements stratégiques dans un contexte de transition vers la durabilité. C’est le cas des secteurs périurbains qui sont déjà desservis par les transports publics et qui présentent simultanément des potentiels d’accueil d’habitants et d’emplois. Par sa localisation particulière à l’extrémité de la ligne Lausanne-Echallens-Becher (LEB), le site sur lequel portent les travaux présentés dans cet ouvrage est l’un d’entre eux. L’hypothèse retenue est ici la création d’un nouveau type de quartier périurbain, qui présente une certaine densité, adaptée au contexte local, et une mixité fonctionnelle générant des proximités d’usages. L’analyse des visions retenues a permis d’isoler des positionnements distincts en termes de texture urbaine, respectivement de «granulométrie» des volumes bâtis.

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