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Abstract

La marche comme moyen de transport de la vie quotidienne reste un grand impensé des politiques de mobilité. La récente recherche menée au LaSUR sur les logiques d’action qui sous-tendent les pratiques modales en Suisse révèle l’existence d’un désir de report vers les mobilités en transports collectifs et les modes de transports actifs, mais montre également que les changements de comportements de mobilité sont souvent contrariés par un manque d’offre. La marche est souvent perçue comme une activité spontanée et gratuite, alors qu’elle est en réalité facilitée ou au contraire entravée par les politiques urbaines. Dans ce contexte, la présente étude fait l’hypothèse que le banc constitue un ingrédient essentiel dans l’attractivité de la marche. Elle analyse les besoins et attentes de la population en matière d’ergonomie de la marche et examine dans quelle mesure et dans quels cas le banc public constitue un dispositif-clé dans une politique de mobilité durable. Elle analyse la diversité des besoins en matière de matérialité des bancs et de leur emplacement et interroge, dans quelle mesure une politique du banc public peut contribuer aux politiques de cohésion sociale et de santé.

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