Abstract

L’étude des nombreux conflits entre l’industrie ferroviaire et le monde rural nous apprend que les locomotives à vapeur ont été une cause fréquente d’incendies aux abords des voies. Cette épée de Damoclès avec laquelle vivaient les propriétaires riverains, cultivateurs et forestiers, a été dommageable au moins autant aux relations entre le chemin de fer et ses voisins qu’aux finances des compagnies privées. Persistant jusqu’à l’électrification des lignes, le risque fait l’objet d’un encadrement et de dispositifs de prévention révélateurs de l’impuissance des fonctionnaires à résoudre un problème de nature hybride, à la fois technique et naturel. Il témoigne également d’une foi sans cesse renouvelée dans la capacité des ingénieurs à identifier une solution pratique. La communication propose un premier cadrage global et national d'un sujet encore peu traité.

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