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Abstract

Cet article interroge les conséquences sociales et spatiales du confinement et des mesures « barrières » pour les nouveaux venus et étrangers précaires sur le territoire de la ville de Genève. Liant ces mesures à la question de l’hospitalité urbaine, l'article documente les transformations paradoxales des « milieux d’hospitalité » qui offrent d’ordinaire aux nouveaux venus — et aux migrants « sans-papiers » plus anciens — la possibilité de « prendre place » dans la ville et d’y demeurer tant bien que mal. Traitant du cas des « travailleuses domestiques » mais aussi des dispositifs d’accueil « à bas seuil » et du système d’hébergement public des sans-abris, l’article retrace les problèmes auxquels ont fait face les autorités et leurs publics durant la première année de la pandémie.

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