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Abstract

Il est peut-être redondant d’affirmer que l'urgence climatique et la transition écologique doivent être traitées comme des priorités par le monde politique. Il l'est certainement moins de rappeler que la contribution de l'architecte peut constituer un réel élan pour cette cause. Partant d'une remise en question radicale du système occidental, des composantes et du fonctionnement de la vie quotidienne et du paradigme campagne productive / ville consommatrice, ce travail « horizontal » s'engage dans la conception d'un scénario alternatif pour un possible habitat humain, où une communauté puisse à nouveau être connectée à son territoire. La dimension «néo-rurale» s'appuie sur des réflexions et théories fondamentales telles que le biorégionalisme et sur des travaux récents traitant du thème de la campagne(1). Une attention particulière est portée sur l’utilisation de la technologie, dans divers contextes et à différentes échelles. La ville n'est pas condamnée à l'apocalypse dans le discours, mais mise de côté pour un moment afin d’étendre les imaginaires des habitats humains à l'ensemble des territoires terrestres, en se penchant justement sur le monde rural. Parmi les innombrables possibilités, la Calanca est le site désigné comme laboratoire expérimental dans lequel le récit néo-rural se situe. Ce qui rend cette vallée si attrayante (et la réflexion si intense), c’est l'état d'abandon de la région, le dépeuplement constant et le fascinant caractère sauvage de la nature, ainsi que les traces d’un passé à découvrir. (1) Spécialement ceux de S. Marot et R. Koolhaas/AMO. Voir la bibliographie de l’énoncé théorique Neo Rural Chronicles. Decolonizing Imageries of the Human Habitat.

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