Abstract

Les exigences politiques actuelles en matière d’aménagement du territoire appellent à la convergence de plusieurs regards interdisciplinaires sur un nouvel objet : les sols fortement transformés par l’homme, dont une part significative est située dans le milieu urbain spécifique de la ville-territoire. Dans ce contexte, la présente contribution se propose de réinterroger la notion de « projet de sol » proposée par l’urbaniste Bernardo Secchi, en explorant les relations que le projet urbain peut entretenir à la production de connaissances sur les sols et sur la relation sol-ville. L’urbanisme, par les biais des hypothèses théoriques et opérationnelles à partir desquelles il restructure et transforme l’espace, autant que par les questions qui émergent de la modification spatiale elle-même, entretient avec le sol une relation qui relève simultanément de la production de nouvelles lectures et représentations et de l’activité de projection. Grâce à une série de « stratégies cognitives » élaborées dans le cadre de plusieurs cas d’étude à différentes échelles, notre équipe a pu ouvrir plusieurs pistes de réflexion sur le nécessaire renouvellement du « projet de sol » en réponse aux enjeux socio-environnementaux de la ville-territoire contemporaine.

Details

Actions