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Abstract

L’article interroge le phénomène des « migrations transfrontalières » sous l’angle des différences sociales qu’elles mettent en jeu. Il étudie plus particulièrement les trajectoires de deux migrants Français ayant quitté l’agglomération lilloise pour s’établir dans des communes frontalières belges. La première partie montre que les migrations ont un sens social différent selon la classe sociale des enquêtés. L’analyse de cette différenciation sociale est ensuite mobilisée pour mettre en évidence des inégalités d’accès à l’espace européen. En conclusion, nous montrons que les migrations transfrontalières entre la France et la Belgique, loin d’être un mouvement uniforme, témoignent des inégalités d’accès et d’appropriation de l’espace européen par les populations frontalières.

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