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Abstract

Les lieux communément appelés « dents-creuses » en milieu urbain, désignent des petits lots vierges de construction entre deux bâtiments ; ils sont souvent les résidus d’une ancienne zone agricole. Cette expression pourrait s’appliquer à des parcelles de plus grandes dimensions dans les quartiers résidentiels autour de la ville de Lausanne. Celles-ci sont souvent loties par d’imposants immeubles locatifs modernes qui bénéficient à la fois de la proximité du centre et de la tranquillité de la périphérie. Dans les hauts de Pully, une parcelle de 14 000 m2 orientée plein sud, bénéficie d’une vue panoramique sur le lac Léman. Autrefois surface de pâturages ponctuée d’un bâtiment agricole aujourd’hui délabré, elle serait propice au développement d’un quartier résidentiel de maisonnettes à échelle du voisinage. Une telle exploitation limiterait l’étalement de la ville qui éloigne la population de son centre. Les tiny-houses, ces maisons de taille réduite, sont une habitude dans les grandes métropoles japonaises. La symbiose entre lumière, nature et architecture au sein d’un même logis offre à l’habitant les mêmes avantages qu’une maison individuelle en plein cœur de la ville. Le tiny-quartier est une réinterprétation de ces cocons habitables en zone urbaine. En concentrant un ensemble de tiny-houses, il optimise l’occupation du parcellaire, présente un ratio habitation/superficie supérieur aux parcelles adjacentes et favorise la vie de quartier.

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