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Abstract

A Genève, comme dans de nombreuses métropoles, la problématique de la gestion des bureaux vacants est primordiale et se traduit par de nombreuses surfaces de travail qui ne trouvent pas (ou plus) preneur. Alors que la ville ne cesse de se densifier, il paraît nécessaire, pour les nouveaux quartiers dont le devenir est incertain, de trouver des solutions architecturales permettant aux constructions de s’inscrire dans le temps. Ainsi, par exemple, en faisant muter progressivement le secteur de Grosselin, qui appartient au grand projet PAV (Prailles Acacias Vernets) et qui est aujourd’hui une zone industrielle, en y instaurant des espaces d’habitat et de travail sans en connaître précisément les besoins futurs. En plus d’avoir une réflexion sur la réversibilité fonctionnelle, le projet questionne les liens qu’entretiennent aujourd’hui les espaces d’habitat et de travail en proposant des lieux où la cohabitation, voir l’hybridation entre fonctions est rendue possible. A l’image d’un tiers-lieu, le projet accentue la vision collective plutôt qu’individuelle où l’envie est d’amener une architecture clairement définie, mais non finie, laissant la plus grande place possible à l’appropriation. Ceci afin de permettre à chacun une mobilité interne importante et de favoriser ainsi le vivre ensemble dans une mixité sociale et fonctionnelle pérenne.

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