Persistance d’un paysage: deux villas locatives
Lausanne, courant du XVIIIe siècle Les habitations ne se dĂ©veloppent plus sous formes contiguĂ«s, jugĂ©es insalubres, mais sous la forme de plots. Ce sont des bĂ¢timents compacts et autonomes qui sont librement placĂ©s sur leur parcelle. Plus spĂ©cifiquement, il s’agit de villas locatives, des habitations oĂ¹ chaque Ă©tage est occupĂ© par une unique famille. Petit Ă petit, leur multiplicitĂ© forme une ville ouverte qui caractĂ©rise le paysage lausannois. La ville devient un amphithĂ©Ă¢tre, oĂ¹ chaque villa est spectatrice du panorama lĂ©manique. Lausanne, dĂ©but du XXIe siècle Aujourd’hui, une restructuration des nombreux espaces, mal exploitĂ©s de ce tissu, permet une nouvelle gĂ©nĂ©ration de villas locatives tout en gardant l’identitĂ© de la ville ouverte. Les modes de vie ont changĂ©, ce type ne peut resurgir tel quel du passĂ©. Dans ce tissu, dĂ©fini comme un vernaculaire urbain, le projet explore le potentiel d’un nouveau vernaculaire Ă travers la rĂ©interprĂ©tation de son essence. Ces dĂ©clinaisons apportĂ©es par le contexte prolongent le dessin du paysage urbain. La typologie construit les paysages intĂ©rieurs: le vestibule rayonnant et les enfilades permettent une porositĂ© dans le logement, qui se poursuit sur des vues et des percĂ©es dans le tissu lausannois. Les espaces sont structurĂ©s grĂ¢ce Ă une construction massive en pisĂ© tout en permettant d’intensifier la porositĂ© du logement. Ce matĂ©riau durable rĂ©pond aux problĂ©matiques environnementales et caractĂ©rise ce nouveau vernaculaire.
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