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Temps. Transformations. Mouvement. Le mouvement de la transformation dans le temps qui passe. A la fois rapide, à la fois lent, comme la société elle-même. D’un côté, le peuple: ses nostalgies, ses souvenirs, ses sentiments et sa sensibilité envers le contexte donné, prédéfini. De l’autre côté, la technologie et la vitesse du développement; la politique et ses idées de grandeur, accompagnée de la vision économique à court terme focalisée sur toute chose dénombrable. A leur rencontre: Shiqi. A la différence de nombreux autres quartiers anciens de villes chinoises en plein essor, Shiqi a évité la tabula rasa grâce à l’adoption d’une législation de protection du patrimoine en 2008. Néanmoins, aucune transformation de cet ancien centre-ville en lieu vivant et familier de son passé n’a jamais été entreprise. Shiqi est laissé à son déclin lent, gardien des mémoires d’un passé idéalisé, sans pouvoir échapper à l’infiltration contrastée de la contemporanéité. Dans la fluctuation entre la permanence et l’éphémère, la narration d’un fragment du vieux Shiqi examine la capacité d’une couche structurelle minimale à rétablir l’usage et l’appropriation de l’endroit. Travaillant autant avec la croissance que la détérioration, elle cherche une transformation dans et par l’infra-ordinaire, un laisser-faire structuré, répondant aux racines pour ce qui s’y inscrira.

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