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I. La figure historique du “Mur-Limite”. On connaît ses usages délétères mais on oublie ses qualités intrinsèques ; celles d'une structure linéaire qui traverse des territoires sans les couvrir et en les desservant sans leur imposer de centre. II. Les Frontières. Dans l'âge de la relativisation des sociétés, la façon de contrôler/surveiller les flux entre différents lieux a changé; plus proche du réticulaire que des lignes géopolitiques. La frontière continue quand même d'exister sur la carte et comme lieu, traversant différentes situations souvent paradoxales; premiers symptômes d'un potentiel inexploité. III. Les déchets les plus abondants en Suisse sont les matériaux d'excavation; on en produits de 40 à 60 millions de tonnes par année. Le projet utilise cette quantité de "terre" pour bâtir une structure en pisé faisant la taille du pays. Le projet s'organise selon une logique interne communautaire en s’adaptant aux différentes réalités qu’il traverse. Au sol, l’entrecroisement des voûtes garantit le passage des choses et des êtres ainsi que leur accueil. À l’étage, entre les murs en pisé, une série d’espaces collectifs et modulables y trouve place. Différentes fonctions varient entre habitations, espaces communs, jardins, ateliers, bureaux et boutiques. Au sommet, une voie de connexion pour piétons et vélos, desservie par un système de rampes, connecte les territoires traversés, servant loisirs hédonistes, besoins nomades et pèlerinages existentiels. Une structure de serre protège et éclaire le corps du bâtiment en assurant une autonomie énergétique ainsi qu’une culture domestique.

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