Un téléphérique pour Valparaiso (Chili). Entre opportunité de réconciliation avec la mer et développement urbain
En bas c’est le port. C’était le port le plus riche, c’était le but, c’était l’escale... On l’a beaucoup chanté. Un coup de ciseaux à Panama l’a remis à sa place, au fond du sac, côté Pacifique... C’est toujours un port... Valparaíso, Chili, 300 000 habitants entre la Cordillère et l’océan. Ce n’est pas le plus riche... Mais il vit, il vit bien... (Joris Ivens, ...à Valparaíso, 1963. https://vimeo.com/5690624) Impartial, le film d’Ivens dépeint précisément les traits de caractère de cette ville dont le centre historique est déclaré Patrimoine mondial par l’Unesco. Bien qu’il en soit à l’origine, il semblerait que le port soit désormais en conflit avec la ville. Les Porteños souffrent de ne pas pouvoir accéder à leur littoral, concédé au commerce international. En réponse, le projet interroge la possibilité pour la ville de s’étendre jusqu’à l’océan, en franchissant cette frange portuaire et sa muraille de conteneurs. Fondée sur la station terminus d’une ligne de téléphérique, l’intervention permettra de compléter le panorama des mises en scène du territoire.
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