"Droit en haut la pente". Vers une nouvelle urbanité dans les villes de moyenne altitude. Le cas de Haute-Nendaz
L’arrivée du tourisme hivernal dans les années 1960 a bouleversé le développement des régions alpines. Aujourd’hui, il s’agit de trouver des solutions pour pallier aux dysfonctionnements que certaines stations valaisannes connaissent : abondance de résidences secondaires, étalement urbain, omniprésence automobile ou absence d’espaces publics. Les stratégies de développement territorial doivent donc réfléchir à des solutions pour l’espace alpin. L’idée de la ville de Sion de créer un quartier d’habitation au fond de la piste de l’Ours, combinée à une liaison plaine-montagne, paraît à contre-courant. Pourquoi coloniser une nature presque vierge alors que des espaces fortement construits existent déjà ailleurs? Le téléphérique semble être une infrastructure de mobilité capable de répondre aux défis à relever face au développement actuel. Sa capacité à structurer le territoire en offrant une alternative à la voiture se révèle comme l’une de ses qualités majeures. Projetée entre Sion et Nendaz, cette installation est conçue comme un véritable transport public. Son arrivée au cœur de la station génère un nouveau dynamisme et redessine l’espace public, encourageant ainsi les propriétaires à transformer leurs biens immobiliers. “Droit en haut dans la pente” : promesse ou utopie? Une proposition quoi qu’il en soit nécessaire dans la réflexion globale sur notre héritage alpin. Il faut construire dans la montagne construite afin de la pérenniser et songer ainsi à une nouvelle urbanité alpine.
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