Abstract

L’étude des relations entre les données de santé et l’environnement produisent des résultats divers et leur interprétation est controversée. Quoi qu’il en soit, la population est de plus en plus concentrée dans les villes - 84% de la population suisse vit dans un espace urbain - et les paramètres qui composent l’environnement urbain exercent une pression sur le métabolisme des habitants. L’étude de la distribution spatiale du bruit nocturne à Genève et Lausanne, et sa mise en relation avec des indicateurs de santé permet de localiser des quartiers surexposés au sein desquels la santé des habitants est atteinte. Ce type de diagnostic territorial met en évidence les impacts de l’urbanisme sur la santé, et pose un certain nombre de questions au niveau politique (limitation du trafic routier). Mais avant que des décisions importantes soient prises à ce niveau-là, les outils de la géomédecine permettent d’emblée de planifier des campagnes de prévention dans les quartiers concernés.

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