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Abstract

L'héritage culturel de chaque société humaine se reflète dans sa mémoire collective et un respect envers le défunt. Les formes de spiritualité et les pratiques funéraires représentent de nouvelles opportunités d'expérimentations spatiales de l'architecture qui encadre la mort. L'incinération, de plus en plus populaire dans la civilisation occidentale, appelle à des solutions innovantes. Notamment la disparition potentielle des cimetières traditionnels et leurs reconversions en espaces verts implique un nouveau rapport aux lieux réservés à la mort. La typologie de crématoriums en Europe est associée à des bâtiments presque strictement fonctionnels et technologiques. Or, une interprétation architecturale, qui doit réagir aux craintes humaines profondes, est souvent trop effrayante ou difficile à imaginer. Dans un projet multidimensionnel, il est crucial de chercher à équilibrer les composants architecturaux, la technique et l'atmosphère fortement symbolique. Cette proposition de nouveau crématorium réintroduit des aspects essentiels de cérémonie et la recherche d'une autre qualité spatiale. Ces préoccupations paraissent fondamentales pour répondre au caractère extraordinaire du départ d'un proche. Le projet étudie un nouveau rapport entre les éléments programmatiques qui constituent un crématorium et questionne notre relation au sacré, au profane ainsi que la place de la mort dans une ville en Suisse aujourd'hui.

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