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Abstract

Le pavillon matérialise un questionnement autour de l'ornementation, la structure, les limites et le site d'implantation. Le pavillon s'érige hors de l'eau. Son aspect extérieur apparaît comme un complexe assemblage de lattes. C'est seulement en l'approchant, en traversant l'eau et en le rejoignant, que l'on découvre un envers orné. La notion de parcours est essentielle pour la compréhension du tout. Il est nécessaire de se confronter à chaque frontière physique et visuelle. Il adresse la notion d'ornementation en architecture: l'intérieur est un dôme de porcelaine surélevé qui enceint une atmosphère dessinée; tandis que de l'extérieur, seule une structure résultant d'une réponse technique est visible. Le pavillon est également une réponse à un site idéal, l'eau et le paysage. Chaque tuile qui compose le dôme intérieur réfléchit la lumière. Les éclats du soleil sur la surface de la porcelaine sont en constante altération. Ainsi, la surface de la coupole semble trembler. Ces chatoiements liquides dialoguent avec l'entourage et le lac au-dessus duquel ils s'élèvent. Il réinvestit un élément iconique de l'architecture: le dôme. Plutôt que de l'approcher dans sa formalité ou dans son entité intrinsèque, il est ici décomposé. L'épaisseur constructive est révélée et reçoit la même attention que la partie affective. Son aspect symbolique, représentation de l'univers dans son unité, est démantelé. Un quart de la coupole est ouvert, intégrant le ciel et le site dans sa perfection. Enfin, le pavillon interroge la question des limites. Quand interagit-on avec lui? Est-ce quand l'on se trouve en-dessous de la coupole, quand l'on pénètre dans l'eau ou quand on l'embrasse dans son entier?

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