Abstract

Le nombre de travailleurs frontaliers au Luxembourg augmente de manière constante depuis 30 ans. Le but de cet article est de questionner l’intégration de ces frontaliers au Luxembourg au moyen de concepts issus de la Time Geography, en particulier celui des espaces de vie. Il s’agit d’analyser la répartition spatiale des activités quotidiennes, leur succession dans le temps et leur localisation par rapport à la frontière. Ainsi, la mesure des espaces de vie et des chaînes de déplacement des frontaliers constitue le principal support méthodologique et analytique pour identifier et caractériser le degré d’intégration spatiale de ces actifs au Luxembourg. Outre les simples déplacements domicile-travail qui n’engendrent pas d’activités secondaires, les principaux résultats témoignent de quatre autres types d'intégration spatiale plus ou moins importants.

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