Le projet questionne la manière d'intervenir dans un paysage protégé, fragile et figé par les récents processus de patrimonialisation et de protection. Il se concentre sur le rapport entre l'objet architectural et territorial afin d'établir quelle doit être la formule expressive de l'objet pour acquérir une dimension territoriale.  Le développement du projet se situe à l'intermédiaire de deux attitudes antinomiques: le mimétisme et l'opposition. Par l'affirmation, il présente une manière d'intervenir aujourd'hui dans un tel lieu. Ainsi, les motivations du choix des matériaux, de la géométrie, de la technique de mise en œuvre et de l'expression, tantôt s'assimilent, tantôt contrastent avec celles des bâtisseurs de Lavaux. La recherche de sites appropriés à la concrétisation de projets met en évidence une série d'opportunités. Les communes de Lavaux prévoient la réalisation de plusieurs parkings ‘‘camouflés'' sous la vigne dans le but de conserver le paysage intact. Le travail critique cette idée simpliste d'intégration. Il étudie les potentiels inexploités et tire avantage des problématiques liées à de telles réalisations.