Les princes de la ville. Une barre de logement à Marseille (F)
Depuis la révolution industrielle du XIXe siècle, les installations techniques prolifèrent dans les nouvelles constructions, autant qu'elles parasitent les anciennes, sous le couvert de normes dictant la loi du “confort”. Une centaine d'années ont suffi à ancrer dans les consciences la nécessité de l'omniprésence des équipements dans tous les foyers; participant à son échelle à l'individualisme au sein de notre société. En réponse, le projet fonctionne comme une pyramide comportementale face aux notions de confort et de privacité. Du rez-de-chaussée au dernier niveau, les installations se raréfient tandis que les espaces gagnent en générosité. Les répartitions possibles en différents appartements s'amenuisent d'étage en étage au profit d'une vie plus communautaire. Sans tomber dans des considérations “high-tech” ou réactionnaires face au progrès technique, le projet s'exprime en tant que manifeste social qui assume volontiers l'esthétique machiniste léguée par les modernes. Dans cette vision, le bâtiment s'intègre à la ville méditerranéenne qui possède le nombre le plus important de grand ensemble: Marseille.
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