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Bamako, la capitale du Mali, est la première ville que le fleuve Niger rencontre sur son parcours. Le Niger, nommé Djoliba par ses riverains, traverse la vallée où s'étend la ville et la divise en deux parties, reliées par trois ponts. De nombreux affluents, collecteurs naturels d'eaux pluviales, rejoignent le Niger et parcourent les différents tissus de la ville sur les deux rives. Mais Bamako, métropole de deux millions d'habitants en vertigineuse expansion, et Djoliba, fleuve encore dans son état naturel qui accueille encore de nombreuses activités traditionnelles et rurales rythmées par la montée des eaux, cherchent encore leur équilibre. Si d'un côté la ville a l'ambition de construire un waterfront à l'échelle de son expansion, de l'autre, elle doit faire face aux nombreux problèmes causés par la pression urbaine autour des berges du fleuve et de ses affluents. Chaque année des inondations dévastatrices affligent la ville et les berges du Niger s'écroulent dans plusieurs portions du fleuve en raison de l'érosion. Ce projet a l'ambition de chercher une solution au problème des inondations, en redéfinissant les espaces inondables, autour des affluents, comme espace public à mettre en valeur et à préserver de la pression urbaine. Il veut aussi pallier les problèmes de l'érosion, en identifiant six portions des berges à renforcer et à redessiner. Ces parties de berges deviennent des zones stratégiques de renouvellement urbain qui permettent l'accessibilité aux berges et la construction d'une nouvelle façade sur le fleuve.

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