Un petit quelque chose
Les petits riens ; «Les balades spontanées génèrent une rupture avec un quotidien souvent routinier. Elles rendent plus charmants nos déplacements en ville, souvent dépoétisés par leur plate fonctionnalité. Rien de mieux en effet que de rentrer à pied chez soi par le chemin des écoliers, en oubliant sa montre après une journée harassante de boulot ou même de faire l'école buissonnière de temps à autre pour se rappeler qu'improviser rime bien avec liberté. Dans une ville aux mille recoins comme Lausanne, de telles pratiques sont vraiment possibles. De la sorte, on arrive souvent à saisir les différentes nuances et facettes de la ville. Un espace qui nous surprend tout à coup par son étonnante diversité.» ; [Corajoud, Pierre, Lausanne en méandres, 2003.] ; ; C'est à partir de cette trace écrite que s'est développée une idée d'intervention destinée à varier le chemin quotidien des passants. 22 petits riens furent trouvés rien que dans le centre de Lausanne: des places, des passages, des parcs et des résidus, autant d'espèces d'espaces n'attendant qu'une intervention pour s'éveiller. Un petit quelque chose naît alors permettant à un lieu de renouer avec la vivacité et l'effervescence de la ville. La place Arlaud n'attendait que cela depuis l'édification du métro M2. Elle fut une place, désormais réduite à un recoin, presque un cul-de-sac sur le bord d'un large axe piétonnier. Aujourd'hui, elle devient le foyer des édifices publics qui l'entourent, elle est une scène, une exposition, un lieu de détente, elle est fréquentée, elle sourit à nouveau, elle est vivante.
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