Dora II - L'usage des ruines
Dora II devait constituer avec ses frères et soeurs (Kilian à Kiel, Martha à Marseille ou encore Fink à Hambourg) une infrastructure continentale, entremêlée au mur de l'Atlantique. Bunker gigantesque et brutal, elle était destinée à la protection et réparation de sous-marins, impliqués dans la bataille d'Angleterre. Inachevée après la guerre, elle tombe aujourd'hui en ruines. Elle expose ses entrailles aux vents et marées du fjord de Trondheim, tournant le dos à la ville. Séparée de son réseau, son existence est uniquement justifiée par son indestructibilité. Autours d'elle néanmoins, la ville se meut, et le quartier portuaire qui l'entoure – en passe de devenir un quartier de logement – pose la question de la place de Dora en son sein. Ainsi le projet aborde à la fois les aspects éthiques, formels, matériels et fonctionnels ainsi que les échelles qui leurs sont associées pour tenter de ré-interpréter la place de cet objet en ville. Dora retourne son rôle d'interface entre la ville et la mer, passant symboliquement d'objet de destruction à vecteur de création.
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