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Abstract

En dessous de la ville moderne, des flux d'individus sont quotidiennement accueillis et dirigés vers des destinations différentes. A Milan, cette maille souterraine a commencé à se développer au début des années soixante, mais n'a pas encore réussi à imposer sa propre identité architecturale, malgré de nombreux essais. Contrairement aux projets les plus récents, fondés principalement sur une étude des matériaux, la construction de la ligne 4 constitue l'occasion d'étudier une famille commune d'espace, d'expression d'ambiance et de caractère milanais. Les stations du métro deviennent des lieux où fonctionnalité et forme fusionnent pour dessiner des endroits creusés dans le terrain d'un côté, et des éléments en communication directe avec la ville de l'autre. L'utilisation de matériaux malléables, qui représentent le négatif de la forme architecturale, identifie une approche spécifique. Cette méthode se fonde sur l'utilisation de maquettes comme outil de travail apte à mettre en évidence les formes pures des pièces et les relations entre elles. Ainsi, une stratégie commune de gestion des flux a été conçue avec l'objectif de se renseigner, se conjuguer, se décliner dans le contexte milanais. Les parcours horizontaux et verticaux, en entrée et sortie, construisent des séquences spatiales fondées sur un nombre limité d'ambiances qui se lient avec des situations à chaque fois différentes. Liberté de circulation et volumes purs sont les mots-clés du projet.

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