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RÉSUMÉ. – Suite à un incident survenu en 2000 sur la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris‑Lyon sur la commune de Sarry dû à un emportement de ballast par débordement des eaux du drainage longitudinal de la plateforme ferroviaire, la SNCF a engagé en tant que gestionnaire délégué de l’infrastructure un ensemble de démarches afin de mieux caractériser le « risque Sarry ». Une campagne d’expertise a été ainsi initiée sur les LGV les plus anciennes afin de repérer les sites à risque de débordement de drainage pouvant impacter les circulations ferroviaires. Par la suite, des travaux de régénération ont été réalisés sur les sites priorisés les plus à risque afin d’éliminer le risque hydraulique. En parallèle, la LGV Paris‑Marseille est surveillée en permanence par des radars météorologiques pour permettre le déclenchement d’alertes en cas de dépassement de seuils pluviométriques. Ce déclenchement permet l’avertissement du centre de régulation des trains en contact avec les conducteurs de TGV et entraîne une tournée intempéries par les agents de maintenance. Des recherches ont été menées en collaboration avec l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) avec la réalisation d’un modèle physique à l’échelle 1/3. Les résultats ont permis de mieux appréhender le phénomène de transport de ballast et d’identifier les limites d’emportement de ballast sur piste pour les deux critères de détermination du risque : la hauteur d’eau et la vitesse de l’écoulement. Ces démarches établies à différentes échelles permettent de réduire la vulnérabilité des circulations ferroviaires vis‑a‑vis du risque de débordement de drainage, appelé « risque Sarry ».

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