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Abstract

Encore aujourd’hui la plupart des historiens ont l’habitude de travailler en toutes petites équipes, se focalisant sur des problématiques très spécifiques. Ils n’échangent que très rarement leurs notes ou leurs données, percevant à tort ou à raison que leurs travaux de recherche préparatoire sont à la base de l’originalité de leurs travaux futurs. Prendre conscience de la dimension et la densité informationnelle des archives comme celle de Venise doit nous faire réaliser de l’impossibilité pour quelques historiens, travaillant de manière non coordonnée de couvrir avec une quelconque systématicité un objet aussi vaste. Si nous voulons tenter de transformer une archive de 80 kilomètres couvrant mille ans d’histoire en un système d’information structuré il nous faut développer un programme scientifique collaboratif, coordonné et massif. Nous sommes devant une entité informationnelle trop grande. Seule une collaboration scientifique internationale peut tenter d’en venir à bout.

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