Abstract

La vision d'équilibre sous-tendue par le concept de développement durable encourage la remise en question des logiques poursuivies par l'environnement construit pendant la période dite des "Trente Glorieuses" et influençant encore aujourd'hui de multiples pratiques et usages en matière de bâti. Au-delà des seules questions esthétiques, les projets intègrent ainsi aujourd'hui des questionnements issus de nombreuses dimensions dépassant la stricte discipline architecturale. Ils visent ainsi à s’inscrire dans une contribution de l’acte de bâtir à la ville durable : qualité spatiale du cadre de vie, gestion des ressources non renouvelables, minimisation des impacts environnementaux, promotion d’équilibres socioculturels et génération de processus économiquement efficients. Cette approche se traduit par une quête - à la fois inventive et pragmatique - de solutions adaptées à chaque site et à chaque programme et par l’intégration fréquente de travaux de recherche appliquée, relatifs notamment aux interactions entre densité et qualité, aux concepts énergétiques, aux systèmes constructifs ou aux synergies programmatiques.

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