Abstract

Ce bâtiment est l'embryon moléculaire de l'eau. Les espaces sont fluides, les objets flottent, les murs transparents et les plans réflecteurs, tant horizontaux que verticaux, imitent la surface du liquide. Suis-je dehors ou dedans? Dans tous les cas, la nature est omniprésente. La translucidité des barrières crée l'impression que le jardin est partout (tant dans les alentours qu'entre les bassins), mais également au-dessus et au-dessous de nous. Parfois les jardins peuvent être expérimentés ou explorés en fonction de la saison. Ce projet utilise le prisme rectangulaire du bassin comme un motif perpétué dans tous les sens. Chaque élément est un microcosme indépendant avec ses dimensions, son propre climat et environnement acoustique. Ces environnements différents sont connectés horizontalement par des ponts qui deviennent un événement lors de la baignade. Les prismes rectangulaires participent à une composition orthogonale en 3e dimension qui flirte avec la forme pentagonale du conteneur. Ils sont groupés sur 3 plans et sont parfaitement accessibles pour les personnes à mobilité réduite. Les plans sont tenus dans l'espace par une structure verticale et par les circulations. Le public, les spectateurs, les employés et l'usager lambda se diffusent à travers les espaces du bâtiment. Lors de cette démarche, ils gagnent l'accès à des champs de vision spécifique à son statut (droit d'accès). Le projet du site renforce le pôle sportif qui a commencé d'être créé à St.-Léonard, intégrant le plan des transports publics pour 2014.

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