Abstract

La gestion de la maintenance du patrimoine routier, bien implantée pour les autoroutes et les routes cantonales, n’est encore que peu développée dans le cadre de réseaux routiers urbains. Cela s’explique par plusieurs raisons : faible taille du réseau, moyens à disposition, manque de connaissance du réseau, … D’autre part, l’entretien et sa gestion en milieu urbain est spécifique. En effet, le réseau routier urbain présente entre autres : des dégradations spécifiques, des difficultés d’auscultation dues à l’utilisation spatiale, une proximité au bâti nécessitant une réduction des nuisances sonores, une nécessité d’interaction des services. Les travaux d’entretien s’effectuent alors de manière réactive : lorsque des dégradations marquées sont visibles, un entretien est réalisé. Cette méthode ne permet pas d’obtenir des prévisions budgétaires à long terme et, d’autre part, il est possible qu’elle engendre des surcoûts liés à l’accélération des dégradations. Une planification et une gestion de l’entretien permettent de déterminer l’ensemble du réseau et son état, d’évaluer le comportement des chaussées à court et long terme, de sélectionner des stratégies d’entretien à appliquer, d’établir un programme des travaux et de maîtriser l’enveloppe financière. Dans le cadre de l’étude menée sur la Ville de la Chaux-de-Fonds, le but final était d’établir un programme des travaux pour les années à venir ainsi qu’étudier différentes stratégies budgétaires. Après une auscultation complète du réseau par un véhicule spécialisé et des employés de la voirie, les données récoltées ont été analysées. Des lois d’évolutions ont été proposées à partir des données d’auscultation ou des stratégies d’entretien établies pour la Ville de la Chaux-de-Fonds. Ces différents éléments ont été intégrés à un logiciel PMS (dTIMS) à l’aide duquel, en parallèle d’un logiciel personnel, des analyses à long terme avec de multiples stratégies financières ont été explorées.

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