Abstract

Parmi les nombreux ingrédients qui, ensemble, produisent les zones urbaines, trois méritent une attention particulière car leur relation évolue: la centralité fonctionnelle, la morphologie des zones bâties et le mode de vie. Ces trois caractéristiques ne correspondent plus nécessairement du point de vue territorial. Pour contourner cette limitation, cet article propose d'aborder l'urbanité en termes de cohésion. Pour illustrer cette approche sous un angle analytique spécifique, le document décrit un indice de cohésion basé sur les flux de pendulaires entre les communes suisses de 1970 à 2000. Pour l'année 2000, une distinction supplémentaire est faite entre les mouvements pendulaires effectués en voiture et en transport publics, permettant la distinction de deux échelles de cohésion entre les agglomérations suisses.

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