Verbier bouge. Un parking de captage comme nouvelle porte d'entrée dans la station (VS)
La montagne est devenue au cours du siècle dernier un vaste terrain de jeu qui a vu naĂ®tre une nouvelle forme d'agglomĂ©ration: les stations de sports d'hiver. VĂ©ritables villes Ă la montagne, en forte concentration dans l'arc alpin, elles ont connu un dĂ©veloppement vertigineux, souvent sans planification rĂ©elle ni contrĂ´le. Ce manque de rĂ©flexion globale et urbanistique a inĂ©vitablement engendrĂ© toutes sortes de problèmes. Il est aujourd'hui temps de prendre du recul afin de mieux comprendre comment amĂ©liorer la situation dans ces territoires d'altitude. Dans le cadre de notre travail, nous avons choisi d'Ă©tudier le cas de Verbier, qui se prĂ©sente comme un paradigme du dĂ©veloppement frĂ©nĂ©tique que subirent les Alpes. La gestion du trafic est le problème majeur que rencontre la station aujourd'hui. La trop forte prĂ©sence de l'automobile dans le centre crĂ©e un conflit avec les piĂ©tons et nuit Ă la qualitĂ© des espaces publics. Depuis deux ans, la commune met en place un plan directeur visant Ă amĂ©liorer la situation en proposant, entre autres, la fermeture de la place centrale et la construction d'une route de contournement. Notre travail s'inscrit comme une variante de ce plan directeur. Il part de l'hypothèse que cette route puisse ne pas Ăªtre construite, et a pour ambition de mener Verbier vers un rĂ©el changement de pratique de mobilitĂ©. Pour se faire, nous proposons de mettre en place une stratĂ©gie qui consiste en la suppression des parkings du cÅ“ur de la station, principaux gĂ©nĂ©rateurs de trafic. Cette mesure radicale implique une replanification du système de transports publics, qui doit Ăªtre plus flexible pour pouvoir desservir efficacement l'ensemble de la station. Elle nĂ©cessite la crĂ©ation d'un parking de captage pour les visiteurs journaliers, ainsi qu'une interface d'Ă©change de transports, nouvelle porte d'entrĂ©e dans la station. Celle-ci trouve son implantation idĂ©ale Ă l'extrĂ©mitĂ© Ouest de la promenade du centre, sur le site de Perrin, Ă la limite entre ville et nature.
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