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Abstract

Le présent document est une tentative pour reprendre les questions de l'habitat, réexaminer les propositions faites dans différentes situations par des acteurs divers. Le moment était approprié. En effet, en juin 1996 se tenait à Istanbul, sous les auspices des Nations Unies, la réunion Habitat II. Le but de cette réunion a été de procéder, vingt ans après la première conférence mondiale sur l’habitat de Vancouver, à un état des lieux de l’urbanisation. Le constat ne peut qu’être mitigé. La crise économique qui parcourt le monde depuis les années quatre-vingts s’est durement répercutée sur l’habitat. Les déficits constatés dans les pays en développement ont augmenté et les budgets pour l’innovation ont été réduits dans les pays occidentaux, jusque-là fournisseurs de solutions bonnes et mauvaises au niveau mondial. Malgré cela, ou à cause de cela, de nouvelles formes d’organisation sociale se sont imposées un peu partout dans le monde. Les groupements de la société civile et les organisations non gouvernementales sont devenus des partenaires privilégiés des collectivités publiques. Un vaste mouvement de décentralisation des structures administratives et politiques tend à rapprocher dans de nombreux pays le citoyen des organes de décision et même si ce mouvement n’est pas généralisé, il ne peut être ignoré par aucun gouvernement dans le monde. Le rôle des organisations non gouvernementales est devenu primordial et c’est pourquoi l’IREC, loin de s’enfermer dans son rôle institutionnel, a toujours cherché la connivence avec des partenaires non gouvernementaux, à commencer bien sûr par la FPH, Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l’Homme

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