Occuper la limite: Gênes, un nouveau lien entre ville et eau (I)
La situation territoriale de Gênes, enclavée entre mer et montagne, a conduit son port à s'étendre sur le long de la côte, privant la ville de son rapport à l'eau. Conscientes de ce problème, les autorités génoises veulent retrouver une relation entre ces deux éléments. L'importance économique du port et le manque de place pour sa délocalisation impliquent de trouver des solutions pour le développement urbain à l'intérieur de cette réalité. Le site choisi, dans l'interstice entre ville et port, est resté en marge du développement urbain. Nous proposons d'y créer un nouveau pôle d'activités mixtes, capable de revitaliser les quartiers alentour tout en s'inscrivant dans l'échelle urbaine de la promenade portuaire. Cette intervention permet aussi un échange entre différents modes de transport. Un bâtiment unique réunit des fonctions multiples, parfois antinomiques, qui s'hybrident pour s'adapter les unes aux autres, et où le parking devient l'élément structurant du plan. Si la voiture détermine l'organisation interne, à la surface c'est un parc qui permet la liaison entre les niveaux différents des points d'accès. Il propose un parcours de la ville vers l'eau, entre un grand espace vert au Nord du site et la promenade maritime. Le projet est donc un bâtiment topographique, où l'enveloppe, parfois sol, parfois façade, donne une lecture unitaire de l'ensemble. L'hybridation des programmes et surtout des deux éléments principaux, le parking et le parc, fait naître des relations nouvelles et fortes entre les fonctions et redonne une unité à un morceau de ville fragmenté.
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