Les ateliers d’autoréparation de vélo sont un objet d’étude qui pourrait paraître restreint et qui n’a pas suscité un grand nombre de travaux de recherche. Pourtant, il s’agit de lieux intéressants parce qu’ils proposent des formes alternatives de socialisation, qui permet de ré-interroger l’état fragmenté des modes de vie contemporains. De ce fait, dans l’état de l’art, il est utile de présenter l’évolution générale des formes de socialisations, afin de saisir l’état des modes de vie contemporains, en France. Cette évolution est présentée de manière résumé ci-suit, puis au travers d’expérimentations de pratiques suffisamment neuves, dans leur contexte, afin de sonder les premières analogies et les généalogies partagées avec les ateliers d’auto-réparation de vélo. A ces informations, on mêle des réflexions pour élaborer un cadre théorique adapté à la poursuite de l’enquête - théorie et recherche empirique étant indissociables.