Boillat, Jean-LouisPfister, Michael2013-10-232013-10-232013-10-232013https://infoscience.epfl.ch/handle/20.500.14299/96362Le comportement hydraulique des réseaux d’égouts est généralement de type gravitaire et par essence non-stationnaire, car tributaire des cycles de consommation et du caractère aléatoire des apports naturels. Toutefois, les conditions rencontrées, liées en particulier à des sections prismatiques à rugosité constante ainsi qu’à une variation lente du débit, sont favorables à un dimensionnement stationnaire. Cette approche simplifiée offre l’avantage d’imposer un contrôle systématique du réseau en tenant compte des particularités locales sur l’écoulement. Le dimensionnement des canalisations vise à garantir un écoulement à surface libre, avec une circulation d’air suffisante pour éviter leur mise en charge. Les débits à considérer sont préalablement définis par le Plan Général d’Evacuation des Eaux (PGEE). Ils concernent la capacité maximale requise d’une part et le débit de temps sec pour lequel la formation de dépôts doit être évitée. Le présent article passe en revue les méthodes classiques du dimensionnement hydraulique, dans le respect des consignes de la Norme SIA 190 (2000). Il se concentre ensuite sur les conditions particulières d’écoulement susceptibles de réduire la capacité théorique d’une canalisation. Les effets liés à la turbulence de l’écoulement et à l’entrainement d’air sont considérés et des méthodes sont proposées pour les prendre en compte dans le calcul. Finalement deux exemples de dimensionnement préliminaire sont présentés pour illustrer la démarche. Le premier concerne une canalisation à faible pente, le second traite le cas d’une forte pente.dimensionnement hydrauliqueLe dimensionnement hydrauliquetext::conference output::conference proceedings::conference paper