Pinon, Bérénice2016-02-012016-02-012016-02-012015https://infoscience.epfl.ch/handle/20.500.14299/123040Une vingtaine de bâtiments s'éparpillent en lisière de forêt pour constituer ce que le cadastre qualifie de “Zone Industrielle Sorge Nord“. A défaut d'imaginaire industriel, la Z.I. compose avec des entrepôts qui définissent eux-mêmes de larges espaces vides: surfaces en enrobé destinées aux va-et-vient des fourgons VW, aux livraisons des camions de la Migros, au sommeil des voitures-visiteurs. Un paysage contemporain où le monotone côtoie la forêt.   Mais ce lieu est aussi ponctuellement habité: des usagers variés qui ne passeront là que quelques heures ou plusieurs mois. Ce sont des migrants requérants d'asile, des étudiants qui travaillent à Renens, des employés à la manutention, des chalands en quête de consommation. L'endroit est à la fois très fréquenté et peu arpenté. Chaque trajet, précisément circonscrit, ne laisse guère de place au piéton égaré.   Comment la diversité de ces formes d'occupation peut-elle être la ressource des mutations de ce lieu d'échange? Les matériaux de cette transformation sont déjà là: le projet croit au potentiel structurant de la forêt. Il envisage sa croissance ordonnée, y constitue des clairières habitées et identifie les bâtiments résistants pour offrir à ce fragment de territoire des usages partagés. Faire l'hypothèse d'espaces publics qui s'incarnent dans un sol perméable.urbanisme et aménagement du territoireaménagement de zone industrielleintervention paysagère et environnementalerénovation, transformationaménagement du territoire, urbanisme, insertion urbainearchitecture paysagère, environnement, protection des sitesmétalzone industriellemontagne, forêtfleuve, rivièrefricheCrissierZ.I. Sorge SudSuisse romandeSuisseEuropeL'échangeur de la Sorgestudent work::master thesis