Braghieri, NicolaAndersen, MarilyneGraezer Bideau, FlorenceGuers, Léonie2021-10-192021-10-192021-10-192021https://infoscience.epfl.ch/handle/20.500.14299/182267La domesticité est une condition que l’entier de la population connait et vit. Cependant, les travailleurs saisonniers la subissent d’une manière différente: ceux-ci éprouvent une temporalité qui leur est propre, ils vivent la domesticité par période, par saison. Ce projet les accueille dans un nouveau type d’espace domestique, s’apparentant à un hameau qui héberge alors plus d’une dizaine de personnes. Ce bâtiment autocentré propose un espace de vie pour ces habitants qui peuvent être vus comme les nomades des temps modernes. Le refuge longue durée se situe ici en altitude, à la frontière entre la France et la Suisse, en surplomb du village de Châtel. Ce bâtiment traverse les saisons et ses affres, au même rythme que les travailleurs saisonniers endurent la pleine période et les temps creux de leur activité. Ce foyer dispose d’espaces primordiaux pour un domestique: des volumes à caractère public où les habitants se retrouvent et vivent leur communauté, entrecoupés de zones privées de taille plus réduite. Le bâtiment, creusé en son centre, joue sur les angles de toiture afin de recueillir l’eau en son sein qui servira ensuite à son fonctionnement. Les affinités et les usages des espaces se forment et se dissipent en fonction des êtres humains qui habitent ce domestique. Chaque espace communautaire profite de la concentricité de l’objet qui régit l’usage de la pièce; ainsi c’est la table de repas dans la salle à manger et le foyer de la cheminée dans les salons.habitationhabitat collectifnouvelle constructionarchitecture, construction, technologie, génie civilsociologie, sciences socialesvernaculaireboispréfabriquévillagecampagnemontagne, forêtChatellac de la MouilleRhône AlpesFranceEuropeUn refuge longue durée-Les saisonniers comme nouvelle société nomadestudent work::master thesis