Guisan, AntoineSpehn, EvaNick, Sascha2022-11-062022-11-062022-11-062022-09-21https://infoscience.epfl.ch/handle/20.500.14299/1918661. Antoine Guisan : Le climat et la biodiversité sont deux dimensions essentielles et interdépendantes des écosystèmes. Le climat contrôle la distribution des organismes et, à son tour, la biodiversité régule le climat, par ex. à travers les cycles du carbone ou de l'eau. Cette régulation du climat est l'un des nombreux services essentiels rendus par les écosystèmes, dont le fonctionnement est lui-même positivement lié à leur degré de diversité et d'intégrité. Ainsi, les écosystèmes intacts ou restaurés ont des effets positifs sur l'atténuation du changement climatique. La restauration des écosystèmes contribuera en outre à atteindre l'objectif de 30 % de terres pour la promotion de la biodiversité, mais les écosystèmes nouvellement restaurés nécessitent du temps, souvent des décennies, avant de fournir des services aussi efficaces que les écosystèmes matures anciens, de sorte que la préservation des écosystèmes intacts actuels devrait être une priorité absolue. 2. Eva Spehn : La préservation d'écosystèmes intacts et la restauration d'écosystèmes dégradés séquestrent le carbone et réduisent les concentrations de CO2 dans l'atmosphère. Ces solutions basées sur la nature (NbS) incluent également les espaces verts et les plans d'eau dans les milieux urbains et agricoles. En plus de lutter contre la perte de biodiversité, ces approches peuvent aider à réduire les effets du changement climatique. Par exemple, les forêts de protection, la restauration des rivières ou la renaturation des tourbières peuvent atténuer les impacts des sécheresses, des tempêtes et des inondations. En milieu urbain, les NbS peuvent contribuer à réduire l'effet d'îlot de chaleur et à réguler le cycle de l'eau. 3. Sascha Nick : Les émissions négatives sont limitées en volume mais essentielles, car elles définissent la décarbonation nécessaire par la sobriété, l'efficacité, l'énergie propre et déterminent un prix objectif du CO2. Les émissions négatives génèrent des co-bénéfices pour la biodiversité (résistance aux chocs climatiques, capacité à produire des aliments sains) et la société (emplois, connaissances, santé, acceptation) par les solutions basées sur la nature (NbS). En Suisse, les marais sont des “hotspots” de la biodiversité et pourraient être renaturés en 30 ans à un coût raisonnable. La Suisse pourrait atteindre zéro net vers 2040, entièrement financée par les pollueurs, à condition de rapidement réduire les émissions et que les écosystèmes soient résilients et en grande partie intacts.écosystèmes intactesaction pour le climatsolutions basées sur la natureémissions négativesÖkosysteme und Klimawandel / Écosystèmes et changement climatiquetext::conference output::conference presentation