Baur, RaffaelDietz, DieterGargiani, RobertoMir Iravani, Rastine2018-10-232018-10-232018-10-232018https://infoscience.epfl.ch/handle/20.500.14299/149219Téhéran est une capitale dont le développement urbain, amorphe et précipité des 50 dernières années, s’est mêlé à l’instauration d’un régime dictatorial; son “quotidien” est littéralement étouffé par le trafic routier intense, la surpopulation, la pollution et le manque de liberté des citoyens. Afin d’échapper à la lutte incessante contre le chaos et la peur, toute activité démocratique – entraînant différentes cohésions sociales – se niche dans la sphère privée des Téhéranais. C’est dans cette nouvelle poche qu’émerge quotidiennement la quête d’un idéal, hors de la dure réalité de l’espace public. En vue d’offrir un nouveau monde au sein de cette jungle urbaine, le projet prend la forme d’une infrastructure publique visant à construire une frontière entre une nouvelle oasis et son environnement. A la recherche d’un vide dans le tissu urbain du centre-ville, le dispositif n’a d’autre choix que de s’implanter sur le rond-point Valiasr. Ancrée par ses fondations à la station de métro, l’infrastructure s’organise en une succession de plateformes s’offrant aux désirs et aux besoins du rêveur métropolitain. La superposition de ces mondes permet d’ériger une place publique éloignée de la réalité urbaine. “In Téhéran” se pose avec l’espoir de résister au processus d’érosion de l’espace public que subit la capitale en offrant un dernier – ou un nouvel – espace de vie commun: un instant de rédemption ou un éternel purgatoire.aménagement du territoire, urbanisme, insertion urbaineAsieAvenue Valiasrbétoncentrecinéma, cinémathèqueculture et vie socialeextensionIranmétalmuséenouvelle constructionrénovation, transformationscène, décorscénographieTéhéranverrevilleIn Téhéranstudent work::master thesis