Freymond, RolandGarcier, Gaspard2016-02-012016-02-012016-02-012015https://infoscience.epfl.ch/handle/20.500.14299/123079«L'épreuve de notre civilisation c'est son succès, sa puissance quasi illimitée, les nécessités matérielles vaincues, qui la jetteront dans l'enfer de l'à quoi bon, des pourquoi pas, du n'importe quoi.» ; [Hainard, Robert, artiste et philosophe.] ; ; Près du village de Salquenen, là où le Rhône coule encore à peu près libre, une petite école a choisi de délaisser pour un temps le savoir et ses pouvoirs illimités, pour se concentrer sur les savoir-faire, c'est-à-dire le savoir lorsque l'homme est lui-même sa propre limite. C'est une école de terrain. On y apprend ce que font naturellement les enfants: trouver avec des moyens simples la richesse des fins. Depuis le centre du village, on s'y rend à pied; on traverse le vignoble et on découvre dans un coin de verdure un bâtiment sur pilotis qui guette la rivière et la vallée. Équipés de leur cartable fait maison, les écoliers peuvent emmener partout les deux objets qui le composent, un coussin et une boîte à dessin. Autant dire qu'ici, pas vraiment besoin de faire l'école buissonnière! Surtout que le bâtiment ressemble étrangement aux constructions spontanées de ses occupants: ça pourrait être une tente dressée avec des draps autour des meubles du salon, ou une cabane nichée dans les arbres avec l'espoir de pouvoir y passer la nuit. Au fond, cette ressemblance n'est peut-être pas si étrange, elle tient de la volonté de garder intact, même en grandissant, le plaisir de l'audace et de la simplicité.éducation, instruction et rechercheécole primaireécolecentre pour classe vertenouvelle constructionarchitecture paysagère, environnement, protection des sitesarchitecture, construction, technologie, génie civildéveloppement durableboismétalvillagecampagnemontagne, forêtfleuve, rivièreSalquenenSuisse allemandeValaisSuisseEuropeUne école de terrainstudent work::master thesis