Rey, Emmanuel2022-06-242022-06-242022-06-242022-05-03https://infoscience.epfl.ch/handle/20.500.14299/188757En Suisse, comme dans la majorité des pays avoisinants, les territoires périurbains sont révélateurs des limites diffuses entre la ville et la campagne. Depuis plusieurs décennies, le caractère diffus des périphéries urbaines suscite d’incontournables interrogations, qui concernent tant le risque d’une certaine uniformisation des territoires par mitage du paysage que les défis posés par la transition vers la durabilité, en particulier la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour tendre vers la neutralité carbone, la sobriété foncière pour préserver la résilience territoriale et le développement de mobilités durables pour réduire la dépendance à l’automobile. Dans ce contexte, parallèlement aux travaux portant sur les milieux plus denses, il s’avère crucial de revisiter aussi les périphéries urbaines et de porter un regard plus attentif sur leur nature, afin de contribuer à l’émergence de nouvelles dynamiques qualitatives et de les inscrire dans la logique de la transition. Dépassant le mythe traditionnel d’une Suisse qui serait avant tout campagnarde, cette approche vise à reconnaître – par une démarche se revendiquant du principe de research by design – les caractéristiques propres aux espaces périurbains, en appréhendant la complexité hybride des modes de vie qu’ils accueillent, respectant les caractéristiques paysagères des lieux, valorisant les potentialités spatiales des sites stratégiques et explorant les possibilités de décarbonation.Living peripheriesDes périphéries interrogées par le projet architecturaltext::book/monograph::book part or chapter