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Abstract

Dans la conception d’un projet d’architecture, quel architecte ne rêverait-il pas d’un processus qui se développerait de façon inexorable à partir de quelques règles ou de quelques principes initialement posés, les conséquences ne faisant plus ensuite que s’enchaîner ? Une telle façon d’envisager le développement d’un projet d’architecture a des résonances avec des processus de croissance d’organismes naturels, minéraux ou vivants, végétaux ou animaux. Dans l’architecture moderne et contemporaine, les exemples ne manquent pas du recours à des analogies organiques, les architectes ne leur attribuant cependant pas toujours les mêmes significations, de Frank Lloyd Wright à Louis I. Kahn, de Le Corbusier à Aldo van Eyck ou Alison et Peter Smithson. Ce huitième numéro de matières revient sur ces analogies, pour chercher à en comprendre les ressorts dans la conception du projet comme structure possédant une logique et intégrant un facteur temps dans son équation.

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