Abstract

Le concept de civic tech, apparu en 2011, est un concept en pleine mutation, aux frontières encore floues (Aubin et al., 2018). La définition relativement large proposée par Mabi (2017), permet de rester ouvert aux diverses interprétations ou réappropriations de ce concept, tout en cadrant cette notion : « [Les civic tech] inclut l’ensemble des outils numériques ayant pour ambition de transformer le fonctionnement de la démocratie, d’améliorer son efficacité et son organisation grâce à un renouvellement des formes d’engagement des citoyens ». Elles apportent la promesse, en tout cas dans les imaginaires, de redessiner la « carte du pouvoir sur le territoire public » (Metais-Wiersch et al., 2019 : 10). Dans cette mouvance, l’engouement pour cette notion est de plus en plus grande et de nombreux acteurs de divers domaines tentent de s’en emparer, tels que les start-up, des entreprises, des acteurs publics, des associations, etc. (Mabi, 2021) Cette communication, et plus généralement mes recherches, se focalisent davantage sur les institutions publiques et la réappropriation des civic tech dans leurs pratiques. Afin de mieux comprendre le lien entre les formes des dispositifs et le statut accordé à la participation, cette communication se concentre sur la réappropriation par des administrations publiques d’une outil dit de civic tech : Decidim. Elle aide également à la compréhension de la légitimité de divers publics prenant part à des démarches incluant ces technologies.

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